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Hercules

  • Photo du rédacteur: Caroline
    Caroline
  • 7 sept.
  • 13 min de lecture
Candace Furbert, Stephen Carlile, Mae Ann Jorolan, Luke Brady et Trevor Nicholas Dion - Royal Drury Lane Theatre
Candace Furbert, Stephen Carlile, Mae Ann Jorolan, Luke Brady et Trevor Nicholas Dion - Royal Drury Lane Theatre

Spectacle de Robert Horn, Kwame Kwei-Armah, Alan Menken et David Zippel

Année : 2025

Pays : Angleterre


Cast d'origine : Luke Brady (Hercule), Malinda Paris (Calliope), Candace Furbert (Thalia), Robyn Rose-Li (Terpischore), Sharlene Hector (Clio), Brianna Ogunbawo (Melpomene), Mae Ann Jorolan (Meg), Trevor Dion Nicholas (Phil), Stephen Carlile (Hades), Craig Gallivan (Bob), Lee Zarrett (Charles)

 

En bref


L’Olympe est en liesse, Zeus et Héra viennent d’accueillir un petit Hercule. Mais la fête est rapidement gâchée par Hadès, le dieu des enfers et frère jaloux de Zeus, qui se voit révéler une prophétie : ce bébé l’empêchera de prendre le pouvoir. Il échouera à supprimer le petit Hercule, qui se retrouvera à grandir sur Terre, comme un humain. Ayant conservé quelques reliquats de sa divinité passée, il se sentira toujours à part et n’aura de cesse de chercher le monde auquel il appartient.



Mon avis


Si on me demande quel est mon Disney préféré, Hercule fait assurément partie du top 3. Enfant, j’avais une passion pour la mythologie gréco-romaine, une peluche Pégase trône dans mon bureau à la maison et à l’époque où j’avais encore un compte Disney +, j’avais Hadès en photo de profil. Autant dire que quand des productions sur scène ont commencé à faire leur apparition, je n’étais que joie. J’étais prête à aller jusqu’à Hambourg pour découvrir ce spectacle sur scène, mais avant que je puisse concrétiser le projet, une adaptation à Londres a été annoncée (dans la mesure où je parle allemand comme une vache espagnole, ça faisait bien mon affaire). Du moment où mon idée de séjour de 2 mois à Londres est devenu plus tangible, Hercules a été un des premiers shows que j’ai réservés, et j’étais tellement persuadée que j’allais aimer que j’ai booké d’emblée deux séances. Bref, je partais conquise d’avance, et quand les attentes sont élevées, la chute n’en est que plus dure.

 

La suite de l’article peut contenir des spoilers mineurs sur l’histoire et la mise en scène.

 

Évidemment, quand on transpose une histoire déjà connue sur scène, il faut s’attendre à des changements et que des éléments soient abandonnés. Je ne m’attarderai pas sur les divergences par rapport au mythe d’origine qui étaient déjà présentes dans le dessin animé, ce n’est pas le sujet. Un certain nombre d’aspects de l’histoire initiale ont été supprimés, le plus flagrant étant l’arc des Titans, remplacé par une simple prise de pouvoir par Hadès. Je peux entendre que visuellement, ça aurait été quelque chose de fort compliqué à mettre en place sur une scène, mais ça aurait apporté un peu de corps au second acte qui en manque carrément, on reviendra dessus un peu plus bas. Après, est-ce que je préfère ça ou alors garder cet arc, mais que la bataille des Titans soit entièrement basée sur de la vidéo (car je vois difficilement comment ils auraient pu faire autrement), je ne sais pas trop … On dit adieu aussi à mon cher Pégase. Sur le moment, je m’étais dit « OK, je comprends », mais après réflexion, je me dis que si ils ont réussi à donner vie à Sven sur Frozen, pourquoi pas Pégase ? Plus de Moires non plus, remplacées par un prophète lambda ; là aussi, je ne saisis pas bien l’intérêt, si ce n’est de ne pas rajouter 3 personnages identifiés supplémentaires à un spectacle où il y en a déjà beaucoup (et peut être que 5 Muses + 3 Moires pouvait effectivement faire trop). Mais à ce moment là, j’aurais préféré qu’ils relèguent Despina (oui, Alcmène est devenue Despina et est désormais maman célibataire) à un rôle d’ensemble uniquement dansé, supprimant ainsi une chanson sans grand intérêt.

 


Brianna Ogunbawo et Candace Furbert dans les rôles de Melpomene et Thalia - Royal Drury Lane Theatre
Brianna Ogunbawo et Candace Furbert dans les rôles de Melpomene et Thalia - Royal Drury Lane Theatre

Musicalement, le spectacle reprend tous les classiques du dessin animé, et s’enrichit de nouveaux morceaux composés par Alan Menken et écrits par David Zippel, qui s’intègrent plutôt bien à l’ensemble mais sont loin de marquer les esprits. « Forget about it », le duo Meg/Hercule est très sympa pris dans le contexte du spectacle avec la mise en scène mais présente moins d’intérêt quand on le réécoute par après. De même, « To be human », le 11 o’clock number d’Hercule est selon moi moins impactant que « Go the distance ».

 

Le gros problème de ce spectacle à plusieurs égards est son livret. Je suis tombée de ma chaise en constatant qu’un des deux auteurs, Robert Horn, est également l’auteur du livret de Shucked, vu durant ce même séjour. Alors ça semble logique puisque dans un cas comme dans l’autre, on enchaîne blague sur blague sur jeu de mots, mais là où ils atteignaient systématiquement leur cible sur Shucked, sur Hercules, le tiers si pas la moitié tombent à plat. On ne sait pas bien si elles sont destinées à faire rire les enfants ou les adultes, et si ça marche avec les plus petits, les plus grands sont plus mitigés. Et je ne parle pas des blagues un peu limites où la gênance est littéralement palpable dans la salle.

 

A nouveau, on voit la suppression d’éléments du matériel de départ, qui me sont incompréhensibles. La réplique culte de Meg  “I’m a damsel, I’m in distress, I can handle this. Have a nice day.” qui est pour moi une des meilleures est portée disparue. Si vous voulez une dose de féminisme, pourquoi rajouter la réplique (un peu naze je trouve) « He’s so strong I thought he was a single mother » et enlever l’autre ?

Et la deuxième incompréhension concerne l’objectif d’Hercule. J’ai même pris la peine de re-regarder le dessin animé en VO pour vérifier que ce n’était pas une histoire de mauvaise traduction (c’est fou comme en grandissant et en découvrant les VO, on se rend compte des changements de sens perdus à cause des libertés prises avec la traduction), mais non, cet élément est bien dans la version originale également. Pour regagner l’Olympe, Hercule doit devenir un héros. On retrouve ce même terme plusieurs fois par après, assurant le fil rouge de l’histoire notamment dans la première phrase de « One last hope », la chanson de Phil (« so you wanna be a hero kid, well whoop-de-do ») et évidemment dans « Zero to hero ». Mais dans le spectacle, Hercule doit « accomplir quelque chose qu’aucun dieu n’a accompli », et pas de mention de héros. Souvent, quand on part d’un matériel de base des années 90, si des éléments sont supprimés ou changés, c’est qu’ils étaient problématiques d’une façon ou d’une autre (par exemple, tout ce qui gravite autour de l’homosexualité de Christian dans Clueless, catastrophique dans le film de 1995, qui a été complètement repensé dans le spectacle). Là, j’ai beau le tourner dans tous les sens, je ne pige pas. Mais peut-être suis-je complètement matrixée, trop pour voir le problème, alors si quelqu’un peut m’éclairer, je suis preneuse.

 

Et puis parlons 3 minutes du découpage du spectacle. Le premier acte dure une heure, ce qui est somme toute assez classique pour une comédie musicale, mais le second ne dure que 42 minutes, saluts et rappel compris ! OK, il était impensable de finir le premier acte sur autre chose que « Zero to hero » pour plusieurs raisons évidentes (ce morceau clôt parfaitement l’arc du premier acte et préfigure ce qui va se passer dans le second, et puis, c’est clairement un banger) donc difficile de faire autrement. Mais dans ce cas, un gros travail d’enrichissement du second acte aurait dû être fait car il semble bâclé. La disparition de la storyline des titans laisse un trou béant que les auteurs n’ont pas su combler. Il manquerait peut être un duo Meg/Hades. Le choix a été fait de mettre un peu plus en avant leur collaboration que dans le dessin animé, c’est dommage de ne pas leur avoir accordé leur moment. Si on avait gardé les Moires, elles auraient pu elles aussi avoir un teaser en acte 1 avec une reprise en acte 2. La chanson d’Hadès du premier acte aurait pu apparaître plutôt dans le second, afin d’essayer d’équilibrer les deux parties. Je trouve ça hyper dommage car quand le final arrive, on a le sentiment de « ah, déjà ? », et limite d’être un peu trompé.e sur la marchandise …

 


Mae Ann Jorolan dans le rôle de Meg - Royal Drury Lane Theatre
Mae Ann Jorolan dans le rôle de Meg - Royal Drury Lane Theatre

Ce qui manque en livret est (partiellement) compensé visuellement. J’ai toujours pensé que Disney était très fort quand il s’agit du visuel de ses spectacles, avec de beaux décors et un usage à bon escient de la vidéo. Hercules ne déroge pas à la règle, les décors nous transportent dans l’univers du dessin animé, du moment que ça reste au dessus de la surface (donc l’Olympe et le monde des vivants). J’aurais aimé que l’univers d’Hadès soit un peu plus riche et travaillé, on ne me fera pas croire que Disney n’aurait pas pu faire mieux. Certains effets sont très réussis à mon sens, comme l’apparition de Zeus et Héra dans les statues, l’espèce de sablier où volent les âmes, l’arc d’Hercule, … Je reste partagée sur les monstres, j’ai beaucoup aimé l’hydre, un peu moins le cyclope ou l’espèce de rat géant. Je sais que ce sont des éléments un peu clivants qui ont fait pas mal parler dans les reviews du spectacle, car beaucoup jugeaient que ça donnait un côté trop « panto » au spectacle.

 

Pour celleux qui ne sauraient pas, « panto » est le raccourci de « pantomime », un genre très populaire en Grande Bretagne lors des fêtes de fin d’année. Ce sont des spectacles musicaux, mais avec des codes différents de ceux des comédies musicales qu’on peut voir dans le West End. Ce sont des spectacles pour enfants basés sur des contes de fées (La belle au bois dormant, Jack et le haricot magique, Blanche neige…) à l’acting exagéré, souvent des personnages de femmes joués par des hommes (on a récemment vu plusieurs drag queens professionnelles comme la regrettée The Vivienne ou Divina de Campo jouer dans des panto), un livret bourré de répliques à double sens, des décors, accessoires et costumes très cartoon et surtout, différence majeure avec les comédies musicales classiques, une très forte interaction avec le public, souvent invité à répondre aux acteurs et à chanter avec eux.

 

Je ne suis pas très familière de ce genre donc ça ne m’a pas forcément frappée, mais il semblerait que tous ces « monstres » aient un style un peu trop proche de ce qui se fait dans les « panto » rendant le spectacle un peu difficile à classer dans l’un ou l’autre des deux genres. Pour moi qui suis une adepte des premiers rangs, ici, je dirais qu’il vaut mieux prendre un peu de recul pour vraiment profiter de l’effet « wow » que peuvent produire les différents effets.

 

Les chorégraphies de Casey Nicholaw s’intègrent bien à l’histoire, mais ce n’est pas avec ça qu’il gagnera un nouveau Tony Award (enfin, en l’occurrence, un Olivier). On sent très fort les similitudes avec une autre comédie musicale de Disney qu’il a chorégraphié ; à bien des égards, Hercules me fait beaucoup penser à Aladdin, mais un Aladdin en moins bien. On retrouve beaucoup d’humour dans les deux, la scène d’Hercule au forum est un copier coller de celle d’Aladdin au marché, les deux héros possèdent le starter pack abdos/sourire Colgate, et Trevor Dion Nicholas est un excellent sidekick. Et évidemment, dans les deux cas, un show-stopper ébouriffant clôture le premier acte. Cependant, le rajout façon «Candidature d’Elle Woods pour Harvard dans Legally blonde » dont il est évident qu’il est là pour avoir un dance break au milieu de « Zero to hero » et enrichir ce dernier tableau est un peu maladroit.

 


Trevor Nicholas Dion dans le rôle de Phil - Royal Drury Lane Theatre
Trevor Nicholas Dion dans le rôle de Phil - Royal Drury Lane Theatre

Pour ce qui est des costumes, il y a du bon et du moins bon. Globalement, du moment qu’on est sur l’Olympe, ça se passe plutôt bien. Je suis ravie de voir que les stand by pour les Muses ont leur variation de costume et de perruques (c’est le cas pour Kamilla, j’imagine que ça l’est également pour Kimmy) au lieu d’avoir les mêmes que les titulaires, ça me rappelle Six à la grande époque. Quand on passe en enfer, ça va aussi. C’est dans le monde des vivants que ça se complique un peu. L’espèce de débardeur en résille d’Hercule a fait couler beaucoup d’encre, mais ça ne me dérange pas trop, ça ne lui va pas si mal. En revanche, je suis déçue du costume de Phil (version normale), que je ne trouve pas assez abouti et cohérent avec le reste. En fait, comme pour chaque aspect de ce spectacle, on a l’impression d’un «deux poids, deux mesures » avec des choses superbes, bien pensées et travaillées et d’autres complètement bâclées, comme si on avait tout donné sur la moitié et qu’on n’avait plus d’inspiration/d’envie/de budget pour le reste. Ici, c’est donc le costume de Phil, et ceux de l’ensemble quand ils jouent des humains, avec leurs leggings façon Primark.

 

Et au niveau interprétation ?

 

Peine et Panique sont devenus Bob et Charles (dans la version allemande, c’était déjà Karl et Heinz). Je ne vois pas bien l’intérêt, mais je peux vivre avec. Ils sont là, sans vraiment l’être pour autant. Je n’ai pas grand-chose à dire sur Craig Gallivan et Lee Zarrett, les pauvres font avec ce qu’on leur donne. Leur intervention au second acte n’a pas tellement de sens, on sent que c’est parce que les auteurs se sont dit qu'ils étaient indissociables du dessin animé et qu’il fallait bien qu’ils leur donnent quelque chose. Et la dynamique avec Hadès est totalement différente de ce qu’on a pu connaître dans le dessin animé, mais c’est à cause de ce qu’ils ont fait de lui.

 

Hadès … Ma plus grande déception de ce spectacle. J’adore ce personnage, il a toujours été un de mes antagonistes préférés, avec sa crinière turquoise, son côté parfois légèrement clownesque qui contraste avec un humour grinçant qui va très bien avec les noirs desseins qu’il nourrit. Un méchant très bien écrit, de façon équilibrée. J’avais bien aimé la revisite de Cheyenne Jackson dans « Descendants 3 », j’espérais voir quelque chose dans la même veine sur le spectacle. Et voilà qu’ils me l’ont complètement bousillé !!

Ils ont privilégié le côté complètement hystérique (ce qui renforce l’aspect « panto ») et gommé celui pince-sans-rire qui pourtant, aurait pu passer à merveille chez un public british. J’ai bien aimé la voix de Stephen Carlile mais j’ai un énorme problème avec la physicalité de l’acteur. Difficile de savoir si ça vient de lui ou de la direction d’acteurs, mais ce côté « j’ai hyper mal aux pieds dans mes bottes et je marche bizarrement à cause de ça », je n’adhère pas. Pour celleux qui connaissent, vous vous souvenez dans Friends de l’épisode où Monica se paye une superbe paire de bottes qui lui lacèrent les pieds et qu’elle finit sur le dos de Chandler car elle n’arrive plus à marcher ? Eh bah c’est exactement pareil ! Je ne vois pas ce que ça apporte au personnage, si ce n’est à nouveau, ce côté « panto ». Et si la disparition de la robe grise ne m’empêchera pas de dormir, où sont les cheveux turquoise bon sang ??

 

Après avoir créé le rôle en Allemagne, Mae Ann Jorolan enfile à nouveau la robe de Meg à Londres. Là aussi, on aurait aimé quelque chose de plus flamboyant pour le personnage, mais elle compose avec ce qu’elle peut. Son timbre colle bien au personnage, et le duo avec Luke Brady fonctionne hyper bien, surtout sur « Forget about it ».

 

Dans cette version, Phil n’est plus un satyre mais un humain, serveur dans la taverne de Medusa. De tous les changements, c’est probablement celui qui me perturbe le moins, même si j'ai du mal à voir quelle est la plus-value. J’aime énormément Trevor Nicholas Dion mais on a l’impression ici que son talent est sous-exploité, ajoutant à cette sensation globale de voir un énorme gâchis par rapport à ce que ça aurait pu être.

 

Si les Muses n’étaient pas là, ce show n’aurait malheureusement aucun intérêt. Elles captivent l’attention dès l’instant où elles pointent le bout de leur nez. Leur impact scénique est tellement fort qu’elles volent la vedette à tous les personnages secondaires et parfois même au personnage principal. Leurs interventions amènent cette petite étincelle qui manque au reste du show. J’ai eu la chance de voir deux combinaisons différentes (full cast et 4 titulaires + Kamilla Fernandes en Calliope) et dans les deux cas, l’harmonie entre les 5 interprètes est totale et chacune a son moment où elle peut briller.

 


Luke Brady dans le rôle d'Hercule - Royal Drury Lane Theatre
Luke Brady dans le rôle d'Hercule - Royal Drury Lane Theatre

Luke Brady endosse le rôle d’Hercule et à nouveau, me fait penser énormément à Adam Jacobs en Aladdin. Globalement, la performance est bonne, même si je le trouve meilleur dans le côté « frimeur » que dans la sensibilité et la naïveté qu’il peut y avoir chez Hercule au début du spectacle, j’aurais aimé une évolution plus marquée. Sur l’instant, j’aurais dit qu’il faisait plutôt bien le job vocalement mais en réécoutant plus attentivement, on entend les petites hésitations de placement sur « Go the distance », j’imagine que ça se corrigera avec les représentations. Après, ça reste un point de détail, je pinaille un peu, j’avoue. C’est un rôle qui nécessite un artiste complet, avec de solides compétences dans les 3 domaines et une condition physique en béton, et Luke Brady coche sans aucun doute toutes les cases.

 

Un dernier point qui me fait grincer des dents est le merchandising. Le Royal Drury Lane est un des quelques théâtres dans le West End à n’avoir non pas un simple corner mais carrément une boutique entière pour le merch (comme au Dominion ou au Coliseum par exemple). C’était déjà le cas sur Frozen, mais ça leur permet une offre pléthorique d’items variés sur le spectacle : cup, bijoux, t-shirts, pulls, ours en peluche, sac à dos, sac de sport, serviettes de bain, et j’en passe … Je suis assez sidérée de constater les prix prohibitifs qui sont pratiqués : 20£ le magnet, 25£ pour un set de 3 bracelets qu’on pourrait trouver sur Aliexpress, et je ne parle pas du reste ! De plus, le programme est assez décevant car ne contient aucune photo du show. J’imagine que c’est parce que la brochure à part avec les photos arrivera plus tard dans le run (je suis allée voir le spectacle quelques jours après l’ouverture), mais là aussi, ça fait double dépense si on veut à la fois les infos sur le cast et les photos. C’est le Disney business model, je sais, mais j’ai l’impression que cette fois, on a grimpé encore d’un cran dans l’abus et que la sensation d’être prise pour une vache à lait est bien présente.

 

Quand je ferai le bilan de cette année 2025, je pense qu’Hercules fera partie des grosses déceptions. Ce spectacle avait un tel potentiel compte tenu du matériel de départ, que ça m’énerve de voir le gâchis qui en a été fait. Ce n’est pas un mauvais spectacle en soi, pas du tout, ça reste un bon divertissement familial et je pense que les familles qui iront y trouveront plus ou moins leur compte. Mais pour les passionné.es de comédies musicales, clairement, il faut s'attendre à une déception. Et avoir fermé Frozen qui était au-dessus en termes de qualité pour y mettre ce spectacle dont on a l’impression que la moitié est bâclée, c’est pour moi clairement un mauvais choix. Par respect pour le travail fourni par les artistes et toutes les équipes backstage, je leur souhaite de durer mais je suis curieuse de voir quelle sera l’avenir du show une fois que l’effet de démarrage sera retombé, et surtout si ils perdureront passées les fêtes de fin d’année …

 
 
 

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